L'Office franco-allemand pour la Jeunesse est une organisation qui encourage les relations entre les jeunes de France et d'Allemagne pour leur permettre de découvrir et de comprendre l'autre pays, et de créer une amitié qui durera longtemps entre les deux pays grâce aux jeunes générations. Béatrice Angrand et Markus Ingenlath ont rencontré les journalistes du Grand méchant loup pour expliquer leur travail et leurs visions de la France et de l'Allemagne.

Béatrice : L’OFAJ sert en premier lieu à encourager les échanges de jeunes entre la France et l’Allemagne, mais aussi avec d’autres pays d’Europe et du monde. Il faut comprendre le mot jeune au sens très large puisqu’on commence avec des projets destinés à des petits, dès 3 ans, puis avec des adolescents jusqu’à des jeunes déjà engagés dans la vie professionnelle, qui ont trente ans. L'objectif principal est vraiment de permettre à la relation franco-allemande de se décliner pour l’éternité au niveau des peuples. Cela signifie qu’il faut recommencer avec chaque génération.
superficielle, mais vraiment comme un apprentissage : comment fonctionne l’école sur place, comment votent les Allemands, quels systèmes politiques et économiques sont en vigueur ? Aujourd’hui, il y a un autre aspect qui se rajoute à cela.
que d’autres ?Béatrice :
Oui, l’été, et pendant les vacances scolaires. Ce n’est pas toujours facile d’organiser des échanges de jeunes et d’enfants parce que souvent les périodes de vacances dans les deux pays ne tombent pas pendant la même période. Entre les deux pays, il y a des contraintes évidentes qui compliquent l’organisation.Béatrice : D’abord si nous disposions de plus de moyens, ce serait bien. On pourrait développer davantage de projets avec des petits. C’est important de commencer à s’intéresser à l’autre pays, à la langue du partenaire le plus jeune possible. C’est à cet âge qu’on apprend le plus vite. Ce qui serait bien aussi, c’est qu’on ait un peu moins de travail administratif. Et puis une autre idée, ce serait de plus travailler avec des jeunes politiques entre 18 et 30 ans, quand les jeunes commencent à découvrir leur vocation politique.
Béatrice :
On travaille beaucoup ensemble, mais il y a un pont géographique puisque moi, j’habite à Paris et que Markus Ingenlath habite à Berlin. Bien sûr, nous sommes souvent dans des avions. L’un vient à Paris pour travailler, l’autre vient à Berlin pour des réunions ou vice-versa. On essaye de se répartir les responsabilités, on se téléphone, on s’envoie des mails, parce que dans l’institution de l’OFAJ, l’ensemble des décisions doit être pris en commun.Si tu veux lire l'interview complet, clique ici !