Le prix Nobel de la paix décerné à trois femmes

qui se battent pour les droits de l'homme mais aussi pour ceux de la femme

                

 

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Ellen Johnson Sirleaf

Ellen Johnson Sirleaf est née en 1938 à Monrovia, la capitale du Liberia. Elle doit son teint clair à un grand père allemand du côté de sa mère. Elle grandit dans une famille aisée. À 17 ans, elle se marie avec John Sirleaf, alors plus âgé mais qui lui permet de partir étudier aux Etats-Unis où elle devient économiste. Elle s’engage en politique. Ellen Johnson Sirleaf est déclarée présidente de la République, le 23 novembre 2005. Elle est la première femme élue à la présidence d'un pays africain.

Le Libéria a été dévasté par une guerre civile qui a duré 14 ans (de 1989 à 2003). Cette guerre a coûté la vie à 250000 personnes. Beaucoup d’enfants soldats – environ  20.000 -  ont dû y participer, ils avaient donc tous moins de 18 ans.

Ellen Johnson Sirleaf a organisé la reconstruction de son pays. Après six ans au pouvoir, l’eau courante et une partie du courant électrique a été retablie dans la capitale. La vie normale reprend le dessus, mais tout prend beaucoup de temps. Elle a aussi renvoyé des ministres et fonctionnaires corrupts.  (texte Jean-Victor)

 

Leymah Gbowee

Leymah Gbowee, 39 ans, a contibué à la paix au Liberia. Dans son combat, elle a rassemblé les femmes libériennes indépendamment de leur culture et de leur religion afin de mettre fin à la guerre civile qui faisait rage dans le pays. Pour qu’on les reconnaisse, toutes les femmes s’habillent en blanc, symbole de pureté et de paix. Elle est à l'origine d'une "grève du sexe" où les femmes se refusent à leurs maris tant que la guerre se poursuit. Elle a milité pour la candidature d´Ellen Johnson Sirleaf à la présidence du Liberia. Elle dédie son prix Nobel à toutes les femmes africaines et « se réjouie de ce qu'on reconnaisse le rôle crucial des femmes pour promouvoir la paix dans le monde ».                  (texte Ulysse)


 

Tawakkul Karman

La yéménite Tawakkul Karman s’engage pour la démocratie de son pays. Mère de trois enfants, cette jeune femme de 32 ans ne craint pas la prison, où elle a subi torture et menaces. Dans son pays, on l’appelle « la mère de la révolutionyéménite ». Elle a décidé d´échanger son voile noir qui ne laissait apercevoir que ses yeux contre des foulards colorés. Elle montre ainsi son visage à tous et peut être aussi reconnue par tous. Elle combat pour plus de droits au Yémen, tout particulièrement pour les femmes. Grâce à son métier de journaliste, elle a pu être connue et joué un rôle important dans la politique. Elle a fondé l’alliance « les journalistes (femmes) sans chaîne », un groupe ne dépendant pas du gouvernement.
Nous pensons qu’elle mérite ce prix Nobel de la paix et nous trouvons qu´elle devrait convaincre d´autres personnes à s´engager contre la politique du pays.                               (texte et dessin : Alice et Coralie)

 

Dessins : Alice, Coralie & Ladivine

© Texte et illustrations : Grand méchant loup  | Böser Wolf

Octobre 2011